NULL

AVC

10 décembre

AVC

 

AVC

Accident Vasculaire Cérébral

Définition

Un accident vasculaire cérébral correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau cérébral.

L’arrêt de la circulation du sang ne permet plus un apport suffisant en oxygène et en éléments nutritifs. Cela entraîne la mort des cellules cérébrales, au niveau de la zone du cerveau touchée.

Quelques chiffres

 

  • En 2010, en France, il y a eu un peu plus de 130 000 hospitalisations complètes pour accident neuro-vasculaire soit 1 AVC toutes les 4 minutes.
  • L’âge moyen de survenue d’un AVC est de 73 ans (70 ans pour les hommes et 76 ans pour les femmes).
  • Entre 2002 et 2010, on observe une augmentation du taux d’hospitalisation avant 65 ans (+14,0 %) et une réduction pour les 65 ans et plus (-13,0 %).
  • L’augmentation du nombre d’AVC avant 65 ans est plus importante chez les femmes (+17,7 %) que les hommes (+12,2 %).
  • L’AVC est la première cause de handicap acquis non traumatique avec 30 000 patients qui gardent des séquelles lourdes.

*source Ameli.fr

Quels sont les facteurs de risque ?

-l’âge : le risque augmente après 50 ans chez l’homme et 60 ans chez la femme.

-les antécédents familiaux : en effet le risque est accru si une personne de notre famille proche (père ou mère ou frère et sœur) a eu un AVC ou a déclaré une maladie cardiovasculaire.

-l’hypertension artérielle  est reconnue pour être le plus important des facteurs de risques d’apparition d’un  AVC .

-le tabagisme multiplie par deux le risque. Toutefois un sevrage tabagique est rapidement suivi par un retour à la normale.

-l’alcool, le café et les drogues

-les maladies vasculaires

-l’excès de poids, l’obésité et la sédentarité

-un taux élevé de cholestérol

-la contraception orale

-le diabète

Vous trouverez sur le site Riskscore , un test d’évaluation de votre risque d’accident vasculaire cérébral

Sur le site  » Stroke free for life  » consacré à l’ouvrage du neurologiste Dr. David Wiebers un quizz permettant d’évaluer votre risque d’accident vasculaire cérébral ainsi que des informations sur le livre et son auteur ou des conseils diététiques.

Quels sont les signes pouvant nous permettre de détecter un AVC ?

Les symptômes dépendent de la zone du cerveau touchée et de l’étendue de la lésion, mais certains signes correspondant aux zones les plus souvent touchées doivent y faire penser :

L’accident vasculaire cérébral se manifeste brutalement par

– une déformation de la bouche

ex : lorsque la personne sourit le sourire n’est pas symétrique

– une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe

ex : lorsqu’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe

– des troubles de la parole

ex : lorsqu’on demande à la personne de répéter une phrase, elle a des difficultés à parler ou à comprendre.

Si vous êtes témoin d’un de ces 3 signes, réagissez. Appelez immédiatement le SAMU, faites le 15.

« AVC, agir vite c’est important »

Ces 3 signes d’alerte peuvent être accompagnés, tout aussi soudainement, de troubles de l’équilibre, de maux de tête intenses ou d’une baisse de vision

*source : site du ministère de la santé

Que faire en attendant les secours ?

Après avoir appelé le 15, suivre les conseils du médecin régulateur du centre 15 et :

– allonger la personne avec un oreiller sous la tête et la laisser allongée jusqu’à l’arrivée des secours
– noter l’heure à laquelle les signes d’AVC (déformation de la bouche, troubles de la parole, faiblesse musculaire…) sont apparus

– regrouper les ordonnances et les résultats des dernières prises de sang réalisées pour les transmettre aux équipes médicales

ATTENTION :

– Ne pas faire boire ni manger
– Ne donner aucun médicament
– Ne faire aucune injection même si c’est le traitement habituel.

Quelles en sont les conséquences ?

Les séquelles les plus fréquentes sont les troubles de l’équilibre et de la mémoire (50 et 42 % des personnes qui restent handicapées), les atteintes motrices d’un ou de plusieurs membres (37,2 %) pouvant les empêcher de parcourir une distance à pieds de 500 mètres (dans 42 % des cas). On note aussi l’importance des troubles du langage ou de l’articulation (33,9 %), troubles visuels (23,1 %), troubles sensitifs (19,6 %), incontinence urinaire (16,5 %) et troubles de la déglutition (13,3%). Enfin, plus d’une personne sur dix ayant des séquelles d’AVC habite en institution.

© Copyright - 2024 : Tous droits réservés | Mentions Légales