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Cataracte

26 février

Cataracte

Cataracte

  • Quels sont les symptômes de la cataracte ?

La cataracte se caractérise par une perte progressive de la vision qui, le plus souvent, affecte d’abord la vision de loin. Après quelques années, la vision se voile et la personne devient plus sensible à la lumière (photophobie). Parfois, la personne se plaint de « voir double » d’un œil.

  • Quelles sont les complications de la cataracte ?

Lorsqu’elle n’est pas traitée, la cataracte s’aggrave progressivement. Le cristallin devient de plus en plus opaque et la personne finit par perdre complètement la vue.

De plus, dans certains cas, la cataracte peut entraîner l’apparition d’un glaucome aigu. Parfois, il arrive que des protéines du cristallin s’échappent dans la chambre antérieure de l’œil et provoquent un glaucome chronique, ou soient à l’origine d’une réaction immunitaire qui va déclencher une inflammation des structures internes de l’œil (uvéite).

  • On distingue plusieurs types de cataracte selon leurs causes.
    • La cataracte sénile, la plus courante, est liée au vieillissement du cristallin. Elle touche les deux yeux, à des degrés de sévérité variables d’un œil à l’autre.
    • La cataracte secondaire se développe suite à une maladie (dans la plupart des cas, un diabète mal équilibré par les traitements), un traitement médicamenteux (en particulier avec des corticostéroïdes, les médicaments de la famille de la cortisone), une radiothérapie anticancéreuse, ou une intervention chirurgicale de l’œil.
    • La cataracte traumatique apparaît suite à un traumatisme de l’œil : choc, brûlure thermique ou chimique, etc. Elle est particulièrement observée chez les patients jeunes.
    • La cataracte de l’enfant est souvent d’origine congénitale, parfois liée à une maladie génétique comme la trisomie 21 ou à une infection maternelle pendant la grossesse : rubéole, toxoplasmose, herpès génital, etc.

 

  • Qui est à risque de développer une cataracte ?

Le facteur de risque principal de la cataracte est l’âge. Le risque est augmenté par une forte myopie, un glaucome chronique, une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou un diabète non traité, mais aussi pour les personnes qui vivent dans des régions très ensoleillées ou en altitude (les rayons ultraviolets accélèrent le vieillissement du cristallin) ou qui ont eu un traumatisme de l’œil, une intervention chirurgicale oculaire ou une radiothérapie anticancéreuse.

  • Peut-on prévenir la cataracte ?

Bien que ces mesures de prévention n’aient pas fait la preuve d’une efficacité certaine, elles pourraient avoir un effet positif :

  • protéger ses yeux contre les rayons ultraviolets à l’aide de lunettes de soleil efficaces, et contre les chocs en cas d’activité potentiellement dangereuse (sports de balle, etc.) ;
  • consommer des quantités suffisantes de fruits et de légumes ;
  • arrêter de fumer.

 

  • Comment diagnostique-t-on la cataracte ?

Lorsqu’il suspecte la présence d’une cataracte, l’ophtalmologiste recherche une opacité du cristallin. Ensuite, l’ophtalmologiste vérifie la tension à l’intérieur de l’œil (recherche de signes de glaucome) et l’état de la rétine.

  • Comment soigne-t-on une cataracte ?

Même s’il existe quelques médicaments qui ont une autorisation de mise sur le marché dans le traitement d’appoint de la cataracte, le traitement de référence de la cataracte reste la chirurgie. Chez les personnes qui souffrent de glaucome ou de DMLA, cette intervention est plus risquée et la possibilité de sa mise en œuvre est évaluée au cas par cas.

L’opération de la cataracte se fait le plus souvent dans la journée. L’opération de la cataracte se déroule sous anesthésie locale, ce qui la rend possible même chez les personnes très âgées. Les deux yeux ne sont jamais opérés en même temps. En moyenne, ce type d’intervention demande une demi-heure.

Le noyau du cristallin est retiré pour être remplacé par un cristallin artificiel (implant souple). Ces implants souples permettent soit une vision de loin, soit une vision de près. Le port de lunettes reste donc nécessaire après l’opération pour compenser cette limite, surtout lorsque l’implant choisi permet plutôt une vision nette de loin.

Après l’opération de la cataracte, l’ophtalmologiste prescrit un collyre anti-inflammatoire et antibiotique. Le patient est invité à modérer ses activités pendant quelques jours. La cicatrisation totale a habituellement lieu en huit semaines.

La complication la plus fréquente de l’opération est l’apparition d’une cataracte dite secondaire. Cette complication bénigne survient dans plus de 30 % des cas au cours des années qui suivent une opération de la cataracte. Elle est facilement corrigée à l’aide d’un laser .

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