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MAL DES TRANSPORTS

5 juillet

MAL DES TRANSPORTS

Mal des transports

Le mal des transports commence par une sensation de malaise et un manque d’appétit. Puis surviennent des nausées, souvent accompagnées d’une transpiration abondante, de vertiges et d’une salivation plus ou moins importante. Des vomissements surviennent jusqu’à ce que l’estomac soit vide, et même au-delà. À ce stade, le mal des transports ne disparaît pas forcément, et l’on peut continuer à ressentir des nausées. Dans les cas plus graves, c’est l’épuisement total avec apathie et hébétude. Heureusement pour ceux qui aiment les croisières, l’organisme finit par s’habituer au bout de quelques jours.

En général, aucune complication n’est à craindre, car les symptômes disparaissent dès le retour sur la terre ferme. Toutefois, l’état des petits enfants est à surveiller de près en cas de vomissements. En effet, s’ils n’arrivent pas à garder des aliments liquides dans l’estomac, ils risquent une déshydratation.

Les causes de ce mal sont complexes. L’organe de l’équilibre dans l’oreille interne perçoit très rapidement les balancements, les roulis, les ralentissements et les accélérations du moyen de transport ; il transmet ces excitations au centre de l’équilibre du cerveau. De même, les yeux et les récepteurs sensoriels des muscles et des articulations renvoient leurs informations sur la position du corps dans l’espace, mais moins rapidement que l’oreille interne. Le centre de l’équilibre reçoit donc en peu de temps des messages divers en partie contradictoires, qu’il ne peut traiter correctement.

Appliquez les mesures préventives, valables même lorsque vous êtes déjà en route (voir ci-dessous).

Si possible, allongez-vous les jambes surélevées pour calmer les nausées.

Des techniques de relaxation peuvent soulager le mal.

Évitez les repas copieux avant le voyage mais ne partez pas pour autant à jeun. Privilégiez une nourriture solide plutôt que liquide.

Renoncez à l’alcool, au tabac et au café, avant et pendant le voyage. Choisissez une section non-fumeurs dans les trains où la cigarette est encore permise et abstenez-vous de fumer en voiture.

Maintenez la tête droite, sans faire de mouvements brusques pendant le voyage.

En voiture, installez-vous à l’avant à côté du conducteur, et regardez loin devant vous.

Dans le train ou sur le bateau, asseyez-vous dans le sens de la marche. Certaines personnes se sentent mal quand elles sont installées dans le sens contraire.

Choisissez une place près de la fenêtre et regardez le paysage au loin. Tant que les yeux perçoivent le déplacement, le mal se manifeste moins rapidement.

En bateau, évitez de rester à l’intérieur, les espaces confinés favorisent l’apparition des symptômes.

Si vous êtes sujet au mal des transports abstenez-vous de lire, d’écrire ou d’entreprendre une activité qui réclame votre attention visuelle.

L’efficacité des bracelets contre le mal des transports n’a jamais été prouvée. Ils sont supposés faire pression sur un point d’acupuncture qui préviendrait les nausées.

Il est possible de prendre en prévention du mal des transports un médicament antihistaminique. Ces médicaments peuvent être achetés sans ordonnance. Ils doivent être pris une demi-heure à une heure avant le départ, puis si besoin, au cours du voyage en respectant un intervalle d’au moins six heures entre les prises. Ces médicaments sont contre-indiqués en cas de risque de glaucome à angle fermé ou de risque de blocage des urines (lié à un adénome de la prostate). Ils peuvent être à l’origine d’une somnolence, plus ou moins intense selon les personnes.

Des médicaments homéopathiques sont une alternative. Ils revendiquent une action à la fois préventive et curative contre le mal des transports.

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